dc.contributor.author | Gasson, Loua Constant | |
dc.date.accessioned | 2023-11-16T09:37:05Z | |
dc.date.available | 2023-11-16T09:37:05Z | |
dc.date.issued | 2022 | |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/10334/8101 | |
dc.description | VIII, 51 páginas. | es |
dc.description.abstract | Trabajo Fin de Máster Propio. Tutor: Dr. Irié Casimir Zo-Bi. La Côte d’Ivoire, Etat Partie à la Convention CITES et doté d’un potentiel en biodiversité forestière et faunique menacée par la surexploitation, est assujetti aux exigences
conventionnelles, notamment celle de transposer les normes CITES dans son arsenal juridique
ou de faire une loi CITES nationale. Bien que le pays y ait adhéré depuis 1994, elle est toujours
dans la catégorie 3, pays ayant peu avancés, en ce qui concerne la législation de mise en oeuvre
de la CITES. Par ailleurs, la crise sociopolitique de 10 ans qu’a vécu le pays, le manque de
coordination entre les différentes autorités d’application de la loi et l’insuffisance des études
scientifiques pour la conservation des ressources naturelles ont conduit le pays a une
recommandation de suspension de commerce depuis 2012 pour l’exportation de Pericopsis elata
espèce inscrite à la CITES. Au regard de cette situation de suspension de commerce international
peu reluisante pour le pays, des problèmes de contrôle et surtout considérant les menaces
actuelles que représentent les actes de criminalité liées aux espèces sauvages de faune et de flore
perpétrés par des réseauxorganisés dans le monde, il est important de réaliser une étude sur
l’évaluation de la mise en oeuvre de la CITES en Côte d’Ivoire afin de remédier aux insuffisances
qui entravent sa mise en oeuvre efficiente.
La présente étude met en exergue l’état des lieux de la mise en oeuvre de la CITES, les différentes
sources d’inefficacité et les actions susceptibles à mener pour une mise en oeuvre effective de
ladite convention.
Au cours de cette étude, des entretiens ont été organisés à l’aide d’un guide d’entretien avec les
responsables des différents organes de mise en oeuvre de la convention pour collecter les données
sur l’état des lieux de ces organes et analyser leur niveau de connaissances de la CITES.
Les données sur le commerce illégale obtenues dans les rapports d’activités de l’organe de
gestion et sur la base des données de la CITES-World ont été utilisées pour l’analyse du trafic
illicite des espèces CITES. Des enquêtes couplées avec des visites de terrain ont été organisées
au niveau des frontières du Nord, Sud et Est de la Côte d’Ivoire, le port autonome d’Abidjan et
l’aéroport international Felix Houphouët Boigny d’Abidjan pour apprécier le dispositif de
contrôle des spécimens et produits CITES.
Une matrice FFOM a été utilisée pour analyser les résultats et les conclusions de la recherche.
Les résultats montrent que la mise en oeuvre de la CITES en Côte d’Ivoire n’est pas effective
dans son ensemble et reste donc inefficace sur certains aspects. Ces sources d’inefficacités sont
principalement l’absence d’un texte de loi nationale sur la mise en application de la CITES,
l’insuffisance de données fiables et disponibles sur les populations d’espèces constituant ainsi une difficulté supplémentaire pour l’établissement de quotas et l’émission des avis de commerce
non préjudiciable et le manque de connaissance de la CITES des agents de contrôle en poste aux
différentes frontières à l’intérieur du pays.
Sur le plan financier, il faut souligner l’absence de budget pour le financement des activités des
différents organes de la CITES et l’inexistence d’éléments de motivation des différents acteurs. | es |
dc.description.abstract | Côte d'Ivoire, a State Party to the Washington Convention and endowed with a potential in forest
and wildlife biodiversity threatened by overexploitation, is subject to the conventional
requirements, in particular that of transposing the CITES norms into its legal framework or
making a national CITES law. Although the country has acceded to the CITES convention since
1994, it is still in category 3, countries with little progress, with regard to CITES implementation
legislation. In addition, the 10-year socio-political crisis that the country has experienced, the
lack of coordination between the various law enforcement authorities and the inadequacy of
scientific studies for the conservation of natural resources have led the country to recommend a
suspension of trade since 2012 for the export of pericopsis elata, a species listed in CITES. In
view of this situation of suspension of international trade, which is not very encouraging for the
country, and the control issues, and especially considering the current threats of wildlife crime
perpetrated by organized networks throughout the world, it is important to carry out a study on
the evaluation of the implementation of CITES in Côte d'Ivoire in order to remedy the
shortcomings that hamper its efficient implementation.
This study highlights the current state of implementation of CITES, the various sources of
inefficiency and the actions likely to be taken for an effective implementation of this convention.
In the course of this study, interviews were conducted using an interview guide with officials of
the various implementation bodies of the convention to collect data on the status of these bodies
and analyze their level of knowledge of CITES.
Data on illegal trade obtained from the Management Authority's activity reports and from the
CITES-World database were used for the analysis of illegal traffic in CITES species. Surveys
coupled with field visits were organized at the northern, southern and eastern borders of Côte
d'Ivoire, the autonomous port of Abidjan and the Felix Houphouët Boigny International Airport in Abidjan to assess the control system for CITES specimens and products. A SWOT matrix was
used to analyze the results and findings of the research.
The results show that the implementation of CITES in Côte d'Ivoire is not fully effective as a
whole and therefore remains ineffective on certain points, although significant improvements are
observed at the level of the management authority. These sources of inefficiencies are mainly the
weaknesses is the absence of a national law on the implementation of CITES covering, the
weakness is the lack of reliable and available data on species populations, which is an additional
difficulty in setting quotas and issuing non-detriment findings and the lack of knowledge of
CITES on the part of the control officers posted at the various borders within the country.
On the financial level, the absence of a budget for the financing of the activities of the different
CITES bodies and the inexistence of motivational elements for the different actors must be
highlighted.
In any case, the implementation of the CITES Convention still has some deficiencies. | en |
dc.language.iso | fra | es |
dc.publisher | Universidad Internacional de Andalucía | es |
dc.relation.ispartofseries | CITES (Convención sobre el Comercio Internacional de Especies Amenazadas de Fauna y Flora Silvestres) | es |
dc.rights | Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 Internacional | * |
dc.rights.uri | http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ | * |
dc.subject | Comercio de especies amenazadas | es |
dc.subject | CITES (Convención sobre el Comercio Internacional de Especies Amenazadas de Fauna y Flora Silvestres) | es |
dc.subject | Costa de Marfil | es |
dc.title | Evaluation de la mise en oeuvre de la citisen Côte d’Ivoire | fr |
dc.type | masterThesis | es |
dc.rights.accessRights | openAccess | es |